1988
Surrey monitoring site
by
Rose Sirois
Thirty-five kilometres outside Vancouver, among the farms and fields in
Surrey, the Department operates one of three remaining Canadian monitoring
sites. These sites or stations are responsible for intercepting and analysing
the many varieties of signals being propagated within the radio frequency
spectrum, and therefore must be located on large tracts of interferencefree
land.
The Surrey
site monitors an immense area of 96,000 square kilometres. It is part of the
Vancouver District Office. With Victoria, British Columbia, and Seattle,
Washington close by, there is a large demand for available spectrum, and an
ongoing need to resolve interference problems, minimize frequency congestion and
serve a high volume of licence and examination applicants.
The
eight-member Surrey office staff provides a complete range of spectrum
management services during regular office hours. However, the work of monitoring
the spectrum is a 16-houra-day operation, five days a week.
The radio spectrum is an international resource shared among all nations.
Occasionally, staff will be required to monitor certain frequencies 24 hours a
day for special projects initiated by the International Telecommunication Union
(ITU), of which Canada is a member, in Geneva, Switzerland.
To balance job
duties and prevent staff from working too many night shifts, the monitoring and
licensing positions are rotated bi-weekly. inspector Kim Mikkelsen says there
are pros and cons to this arrangement. "Job rotation is great for preventing
monotony, and keeping our job skills current. But shift work is a killer, and
destroys your social life."
The radio spectrum is subject to its own kind of pollution. The Monitoring
Inspectors curtail or minimize radio frequency pollution by ensuring that
transmitting stations comply with frequency tolerances; stay within necessary
bandwidths and output power limits. They also conduct occupancy studies to
determine the degree of channel loading (several users using the same channel,
similar to telephone party lines), recommend frequencies suitable for potential
spectrum users, and play a large part in locating, identifying and resolving
interference problems.
During the summer, Communications Canada technical staff join amateur radio
operators at "Hamfests" throughout British Columbia. "The personal contact with
ham operators and all our client groups provides important feedback on their
needs, and on their perception of how we do our job," says Ron Brown, Monitoring
Office Supervisor.
The Surrey office is located on land large enough to support several tenants.
Because of the station's vast open spaces, the setting is ideal for
communications transmissions. One of the tenants is a British Columbia hightech
firm, supported by the Department to develop and test a computercontrolled HF
radio terminal for data and facsimile transmission. Their access to the
Department's expert personnel and facilities has contributed to the
experimenters' good results to date. The second tenant, the Department of
Fisheries and oceans, is running a trial project on the site using a
computer-to-computer communications network to link their vessels off the coast
with land-fixed stations.
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1988
Station de
contrôle
de Surrey
À trente-cinq kilomètres de Vancouver, parmi les champs et
les fermes de Surrey le Ministère exploite l'une des
trois stations canadiennes de surveillance encore en service. Comme ces
stations interceptent et analysent de nombreuses variétés de signaux transmis à
l'intérieur du spectre des radiofréquences, elles doivent être situées sur un
vaste de terrain permettant une réception sans parasites.
La station de Surrey, qui se rattache
au bureau de district de Vancouver, contrôle une superficie de 96 000 kilomètres
carrés. Vu la proximité de Victoria, en Colombie-Britannique, et de Seattle,
dans l'État de Washington, la demande d'utilisation du spectre est élevée et il
faut sans cesse résoudre des problèmes d'interférence, minimiser la congestion
des fréquences et répondre à de nombreuses demandes de licence et d'examen.
Les huit membres du personnel de Surrey
fournissent une gamme complète de services de gestion du
spectre pendant les heures d'affaires normales. Cependant, le travail de
contrôle du spectre est une opération qui occupe 16 heures par jour, 5 jours par
semaine.
Le spectre radio est une ressource internationale que tous les pays se
partagent. Il arrivera que le personnel doive contrôler certaines fréquences 24
heures par jour, pour des projets spéciaux lancés par l'Union internationale des
télécommunications (UIT), dont le Canada fait partie et qui a son siège à
Genève, en Suisse.
Pour équilibrer la tâche et éviter au personnel de
travailler trop souvent en dehors du poste de jour, il y a alternance toutes
les deux semaines, au contrôle et à l'octroi de licences. L'inspecteur
Kim Mikkelsen dit que cette façon de procéder comporte des
avantages et des inconvénients. « L'alternance est excellente pour éviter la
monotonie et aiguiser la compétence, mais le travail par roulement est
éreintant et tue la vie sociale. »
Le spectre radio est exposé à un genre tout particulier de
pollution. Les inspecteurs affectés au contrôle empêchent ou minimisent la
pollution des radiofréquences en veillant à ce que les stations émettrices
respectent les écarts admissibles de fréquence, leur largeur de bande et leurs
limites de puissance d'émission. Ils effectuent aussi des études d'encombrement
pour déterminer le degré d'occupation des canaux (lorsque plusieurs usagers se
servent du même canal, un peu comme les lignes téléphoniques partagées). Ils
recommandent les fréquences appropriées pour quiconque voudrait utiliser le
spectre et jouent un rôle important dans le repérage, l'identification et la
solution des problèmes d'interférence.
Au cours de l'été, le personnel technique de Communications
Canada prend part, avec les opérateurs radio amateurs, aux « Hamfests » qui ont
lieu dans toute la ColombieBritannique. « Les rapports personnels avec les
opérateurs radio amateurs et tous nos clients nous fournissent d'importantes
indications sur leurs besoins et sur l'opinion qu'ils ont de notre travail »,
explique Ron Brown, surveillant de la station.
La station de Surrey est située sur
un terrain assez étendu pour accueillir plusieurs occupants. Vu
ces grands espaces, l'endroit est idéal pour la transmission de communications.
L'un des occupants est une entreprise de technologie de pointe de la
ColombieBritannique qui, avec l'aide du Ministère, met au point et essaie un
terminal radio à haute fréquence commandé par ordinateur, pour la transmission
de données et de facsimilés. Les spécialistes et les installations du
Ministère, auxquels cette entreprise a accès, ont contribué aux bons résultats
obtenus jusqu'ici. Le deuxième occupant, le ministère des Pêches et Océans, met
à l'essai sur place un réseau de communications interordinateurs reliant ses
vaisseaux sur mer à des stations terrestres.
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