(French text follows English text  -  Texte en français suit le texte en anglais)

 

1988

Radio Inspectors - Guardians of the airwaves

 

 

Mike Nawrocki displays the charred remains of the ELT found in the garbage dump at Sioux Lookout.

This certainly was a long day for Mike,

we hope it wasn't a typical day.

 

Today, the management of the radio spectrum is a sophisticated function characterized by constant innovation in radio technology. A computer system now assists in the domestic and bilateral tasks of spectrum management, replacing manual systems that were previously overwhelmed with the volume of work.

 

In the early 1930s, however, radio reception in Canada was sporadic at best. In fact, the process of inspecting and monitoring the receivers in those days is evidenced in the report of a Member of Parliament to the House of Commons on March 4, 1938 in the following vignette.

 

When a citizen of Moore Park in Toronto was asked to pay his radio receiving licence fee, he refused on the grounds that interference prevented him from enjoying the radio. The Radio Inspector promised to report this interference to the Department of Transport office in Toronto and waived the fee, pending resolution. Having heard nothing from the Department for over two months, the citizen telephoned to ask what was being done about his complaint. After being put on hold for five minutes, the official came back on the line with the reply, "My dear man, we still have 3,546 complaints ahead of yours to look into. "

 

No longer do Radio inspectors go door to door to enumerate and validate broadcast receiving sets. They have also retired the mallets they once used to identify power line leakage.

 

Today, Radio inspectors are primarily drawn from the ranks of technical school graduates. Some possess additional multi-disciplinary training in engineering, general management, business, economics and sociology.

 

While all inspectors possess a solid core of technical expertise essential to the daily functions of spectrum management, many have progressed through the ranks to take up management positions at all levels in the ADMSM sector, both at Headquarters and in offices across the country.

 

Today, there are more than 400 Radio Inspectors who operate out of Communications Canada offices across Canada. They apply their skills to the five functions that constitute the daily reality of our spectrum management system: examination and certification, authorization, licensing, interference investigation, and resolution and enforcement.

 

Mike Nawrocki, the Inspector-in­Charge in Thunder Bay, provided Communications Express with "a day in the life of a Radio Inspector," which, in this case, started after his regular work day was finished. Mike began his career with the Department as a Radio Inspector in 1961. He has been with the Thunder Bay District Office since 1965, first as Supervisor, and presently as Inspector-in-Charge of the Thunder Bay Sub-Office and Monitoring Station.

 

"At 1:15 a.m., Search and Rescue Edmonton called to report that the SARSAT satellites had been picking up an ELT (Emergency Locator Transmitter) signal near Sioux Lookout, which had to be located.

 

"The necessary equipment (two sets of everything - the second set for back-up) was packed up, the pilot contacted, the plane fueled and de-iced and we were finally airborne at 3:30 a.m.

 

"Finally, three hours later and after many frustrating 'passes' over the suspected ELT source area, as faint signals were detected but disappeared quickly, small fires were spotted on the ground. The location was charted and the aircraft returned to the airport.

 

"All the equipment was unloaded from the plane and reloaded into a police cruiser which had been standing by.

"We travelled over five miles of bad roads, took two wrong turns, all the while tuned to the meter, and we still had not turned up the source. A telescopic whip was then activated, and the signal began coming in clearly.

 

"We jumped out of the cruiser, and followed the signal on foot as the meter started to climb. Suddenly, we found the smouldering ruins of an ELT (in a garbage dump), its antenna still attached. Now, who would set fire to a perfectly good ELT? Question still unanswered, we headed back to the airport at 8:45 a.m., our mission complete, that of locating the ELT, and then home for breakfast wondering what the rest of the day would bring."

 

 

1988

Les inspecteurs de radio gardiens des ondes

 

 

Mike Nawrocki montre les restes calcinés

de la radiobalise, trouvés dans

le dépotoir de Sioux Lookout.

Ce fut indubitablement toute une journée pour Mike Nawrocki; espérons qu'elle ne fut pas typique.

 

De nos jours, la gestion du spectre des fréquences radioélectriques est une activité hautement perfectionnée qui se caractérise par une incessante innova­tion en technologie de la radio. La gestion du spectre, tant au Canada qu'à l'étranger, s'effectue maintenant à l'aide de systèmes informatiques. Ces systèmes ont remplacé les systèmes manuels qui ne suffisaient plus au volume de travail.

 

Au début des années 1930 la réception radiophonique au Canada avait, pour le moins qu'on puisse dire, un caractère sporadique. En effet, le 4 mars 1938 un député en témoigne à la Chambre des communes comme suit.

 

« Dernièrement un citoyen de Moore Park à Toronto refusa de payer le droit requis pour sa licence de réception radiophonique, alléguant que le brouillage l'empêchait de jouir de la radio. Par la suite, l'inspecteur de radio promit de signaler ce fait au bureau du ministère des Transports à Toronto et annula le paiement du droit en attendant le règlement de l'affaire.

 

Étant sans nouvelles du Ministère deux mois plus tard, le citoyen téléphona afin de savoir quelle action avait été entreprise pour régler sa plainte. Au bout de cinq bonnes minutes d'attente, le responsable lui répondit : « Mon cher monsieur, nous avons déjà 3 546 plaintes à examiner avant la vôtre. »

 

Aujourd'hui, les inspecteurs de radio ne vont plus de porte en porte pour recenser et homologuer les appareils de radio. Ils ont aussi mis au rancart les maillets avec lesquels ils repéraient autrefois les fuites des lignes de transport d'électricité. Diplômés des écoles techniques, certains possèdent une formation multidisciplinaire complémentaire en génie, gestion générale, commerce, économie ou sociologie.

 

Si tous les inspecteurs possèdent une base solide de compétences techniques indispensables à la gestion courante du spectre, nombre d'entre eux ont gravi les échelons tant à l'Administration centrale qu'aux bureaux régionaux pour parvenir aux postes de commande aux divers niveaux du secteur ADMSM.

 

À l'heure actuelle, on compte plus de 400 inspecteurs de radio qui exercent leurs activités à partir des bureaux de Communications Canada partout au Canada. Ils se servent de leurs aptitudes pour accomplir les fonctions qui constituent la réalité quotidienne de la gestion du spectre : administration des examens et délivrance des certificats, autorisation, délivrance des licences, enquête sur le brouillage, règlement des cas de brouillage et application de la loi et des règlements.

 

Mike Nawrocki, du bureau de Thunder Bay, a confié à Communications Express le récit d'« une journée dans la vie d'un inspecteur de radio », journée qui, en l'occurrence, a débuté après sa journée normale de travail. Mike a commencé sa carrière au Ministère comme inspecteur de radio en 1961. Au bureau de district de Thunder Bay depuis 1965, d'abord en qualité de superviseur, il occupe maintenant le poste inspecteur en chef du bureau satellite et de la station de surveillance de Thunder Bay.

 

« À 01 h 15, Recherche et Sauvetage Edmonton nous a appelés pour signaler que les satellites SARSAT relevaient, près de Sioux Lookout, un signal de radiobalise secours qu'il fallait repérer.

 

« Le temps d'emballer l'équipement (deux jeux complets, le second en cas de malchance), de rejoindre le pilote, de faire le plein de l'avion et de le dégivrer, et nous voilà décollés à 03 h 30.

 

« Trois heures plus tard, après être passés et repassés bien des fois au­dessus de la zone indiquée par la radiobalise, où nous avions détecté de faibles signaux qui se sont bientôt éva­nouis, nous avons remarqué de petits feux au sol. Les coordonnées relevées, l'avion est rentré à l'aéroport.

 

« À l'aéroport, nous avons trans­bordé tout l'équipement de l'avion dans une voiture policière qui attendait sur place.

 

« Après avoir roulé à toute allure pendant cinq milles sur de mauvais chemins, trompés deux fois de bifurcation, rivés tout le temps sur le gonio, ne trouvions toujours pas la source du signal. À ce moment, nous avons mis en marche une antenne télescopique et avons reçu le signal distinctement.

 

« Ne pouvant continuer en voiture, nous avons suivi le signal à pied. Le gonio commençait à s'énerver quand nous sommes tombés à l'improviste sur les restes fumants d'une radiobalise encore pourvue de son antenne. Allez savoir qui aurait mis le feu à une radiobalise en parfait état? Sans réponse à la question, nous sommes retournés à l'aéroport. 1 était 08 h 45. Mission accomplie - localiser la radio­balise. Nous sommes rentrés chacun chez soi pour déjeuner en songeant à ce que le reste de la journée pourrait bien nous réserver. »

 

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