1981
Offshore
radio safety inspection:
A "first"
for DOC inspectors
When
Tom Grant, a radio regulations
inspector in DOC's St. John's, Newfoundland office, carried out an inspection on
June 14, 1979, of an offshore exploration vessel, it was believed to be the
first such inspection by DOC. Tom travelled to the drill ship Glomar Atlantic
from Torbay Airport via Sikorsky helicopter. The second inspection took place
on February 19, 1980, when Inspector
Donny Matthews reached the Sedco 709, and
the third on April 16, 1981, when Inspector
John Janes visited the Odeco Ocean
Ranger.
The three oil drilling rigs form
part of the massive offshore oil exploration effort being carried out some 200
miles off the coast of Newfoundland. Our radio inspectors met with a mix of
humor and hazards on those extraordinary assignments. The trip by helicopter
from Torbay Airport to the exploration rig is approximately an hour and a half
flight time. After having been airborne for only half an hour, Inspector
Tom Grant's
flight had to return to Torbay; a passenger was overtaken by a severe case of
air sickness. Donny Matthews was the first inspector to be stranded overnight
aboard the exploration rig. That notorious Grand Banks fog had rolled in!
Although offshore oil rig accommodations are "dry", Donny found the excellent
food a source of consolation during his idle hours.
John Janes also had to
remain overnight aboard the Ocean Ranger under similar circumstances.
When travelling aboard the helicopter, passengers are required to wear a rubber
survival suit. The hazards involved in this particular type of assignment are
explained by St. John's district manager
Ron Wilcox:
"Submerged in the cold waters of the Atlantic Ocean, the suit
can provide up to three hours of survival. Being suitless could mean the loss of
limb movements after three minutes, and death after 20."
The Sedco 709 and the Odeco Ocean Ranger are of the
semi-submersible type and are considered champions for drilling in hostile
environments like the northeast Grand Banks. The semi-submersible provides a
superior combination of mobility and stability. Equipped with large legs and
pontoon-like "feet", it rides high when underway. To locate itself for drilling,
the legs and "feet" are flooded, lowering the rig's centre of gravity and vastly
increasing its stability. These oil rigs and a few others (Zapata Ugland and
Sedco 706), all on the east coast, are the only rigs of their type operating in
the offshore waters of Canada.
Too bad our enterprising radio
inspectors were not even more enterprising. They could have brought back some
oil!
Camille
LeBlanc
Official Languages Program Co-ordinator
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1981
L'inspection au
large des côtes:
une première
pour les inspecteurs du
ministère
Le 14 juin 1979,
Tom Grant,
inspecteur radio du bureau de Saint-Jean (Terre-Neuve), est monté à bord d'une
plate-forme de forage d'exploration en mer pour effectuer ce qui fut sans doute
la première inspection radio au large des côtes jamais accomplie par le
ministère des Communications. Tom s'est rendu de
l'aéroport de Torbay jusqu'à la plateforme de forage
Glomar Atlantic à bord d'un hélicoptère Sikorky. La
deuxième inspection a eu lieu le 19 février 1980 lorsque l'inspecteur
Donny
Matthews s'est rendu à bord du Sedco 709, et la troisième, le 16 avril 1981 avec
la visite de l'inspecteur John
Janes
à bord de l'Odeco
Ocean Ranger.
Les trois navires de forage font partie de la vaste opération
d'exploration pétrolière qui se déroule à quelque 200 milles au large des côtes
de Terre-Neuve. Nos inspecteurs radio ont connu bien des péripéties, parfois
amusantes, parfois dangereuses, au cours de ces missions extraordinaires. Le
voyage en hélicoptère de l'aéroport de Torbay à
l'installation de forage dure environ une heure et demie. Une demi-heure à peine
après le décollage, l'hélicoptère de l'inspecteur
Tom Grant
a dû faire demi-tour et regagner Torbay, parce qu'un des
passagers souffrait atrocement du mal de l'air.
Donny Matthews a été le premier
inspecteur à se trouver retenu pour la nuit à bord de la plate-forme de forage.
Le brouillard tristement célèbre des Grands Bancs avait envahi les parages. Bien
que les logements à bord de ces installations de forage soient au « régime sec
», l'excellente nourriture a été une source de consolation pour Donny pendant ce
repos forcé. John Janes s'est vu obligé, lui aussi, de
passer la nuit à bord de l'Ocean Ranger dans de pareilles circonstances.
Les passagers à bord de l'hélicoptère sont tenus de porter
une combination de survie en caoutchouc.
Ron Wilcox,
gestionnaire du district de Saint-Jean, explique les dangers que comporte ce
genre de mission.
« Lorsqu'on est submergé dans les eaux froides de
l'Atlantique, la combinaison peut permettre jusqu'à trois heures de survie,
dit-il. Sans elle, on serait sans doute incapable de mouvoir ses membres au bout
de trois minutes, et on succomberait après une vingtaine de minutes. »
Le Sedco 709 et l'Odeco Ocean Ranger
sont du type semi-submersible. On les considère sans rival pour le forage dans
les milieux inhospitaliers comme les Grands Bancs du nord-est. Mieux que tout
autre, le type semi-submersible permet à la fois beaucoup de mobilité et de
stabilité. Muni de grandes jambes et de « pieds» comme des flotteurs, il se
tient haut sur l'eau quand il navigue. Lorsqu'il se place en position de forage,
les jambes et les « pieds » sont inondés, ce qui abaisse son centre de gravité
et augmente considérablement sa stabilité. Ces navires de forage ainsi que
quelques autres, dont le Zapata Ugland et le Sedco 706, sont les seules
installations de forage de ce type en service au large du littoral canadien.
Nos inspecteurs radio si audacieux auraient pu faire preuve
d'un peu plus d'audace, tout de même. Si, au moins, ils avaient rapporté un peu
de pétrole !
Camille LeBlanc
Coordonnateur
Programme des langues officielles
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Regarding the
above article, I wish to point out
that, since 1975, the Yellowknife district office as well has been performing
inspections on drilling ships.
Canadian Marine Drilling has four exploration vessels in the
Beaufort Sea, as well as a fleet of associated ice breakers and supply
ships that require an annual inspection. Staff from this office have flown in a
large variety of helicopters, travelled across Arctic ice, and have been carried
by cargo net to reach the ships.
Early in the season, we are also plagued with fog that occasionally strands
us on the ships. As in the Atlantic Region, accommodations are "dry", but the
food is excellent.
We have almost 50 compulsorily fitted vessels under our jurisdiction and this
number is expected to increase substantially in the next few years as
exploration continues and production commences.
H.R. Ziemann
Senior Inspector Yellowknife Office, NWT Central Region
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Au sujet de l'article
ci-haut, permettez-moi de signaler que le bureau du district de
Yellowknife effectue également des inspections à bord de navires de forage, et
ce, depuis 1975.
La Canadian
Marine Drilling possède, dans
la mer de Beaufort, quatre navires d'exploration ainsi qu'une flotte de
brise-glaces et de vaisseaux de ravitaillement, qu'il faut inspecter chaque
année. Pour se rendre aux navires, les agents du bureau de district doivent
voyager à bord d'hélicoptères de tous modèles, traverser les glaces de
l'Arctique et même se faire soulever dans des filets de chargement.
De plus, au début de la
saison, nous sommes harcelés par le brouillard, qui parfois nous retient
prisonniers à bord. Tout comme dans la région de l'Atlantique, les logements
sont au « régime sec », mais la nourriture est excellente.
Nous avons à nous occuper d'une cinquantaine de navires
obligatoirement équipés. On prévoit que ce nombre va s'accroître de façon
considérable au cours des prochaines années à mesure que les opérations
d'exploration se poursuivront et dès que la production commencera.
H.R. Ziemann
Inspecteur
principal Bureau du district de Yellowknife
Région du Centre
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