1976
Mountaintop repeater stations
bring TV, radio to valleys
by
Jack Anderson, Prince
Rupert District Manager
by
Ian Rutherford, Whitehorse
District Manager

Fiberglass domes, 8.5 metres
high, have been
designed to shelter the mountaintop
repeaters. Many
repeater sites
are accessible only
by helicopter. (Photo: B.C. Hydro)
|
Each
area in Canada has its own special
communications problems. In British Columbia and the Yukon, the
problems are big but beautiful: they're
called mountains.
But
development of the VHF (Very High Frequency) mountaintop
repeater, which receives and retransmits radio and television outside the range
of the operating station, has made
communications possible over high mountain chains.
With
many repeater sites accessible only by helicopter, portability, weight and protection of the
repeaters are critical when repeaters are to
be installed at high altitudes. The weather at mountaintop sites can vary
considerably. Temperatures range from
30° C to -60° C and winds up to
hurricane force can be expected. Snow and ice build-ups place tremendous stress
on equipment, antennas and
structures.
Some
repeater sites planned by Parks Canada for Kluane
National Park call for installations on some
of Canada's highest peaks. Among them: Mount Logan (6,050 metres), Mount
St. Elias (5,485 metres) and Mount Vancouver (4,785 metres).
Equipment must be reliable because of the
cost of reaching the site to service
the equipment and to make repairs. Power is usually supplied by batteries, each
with a capacity of 2,000 ampere-hours, good for three to five years. Each site has about 30 of the
batteries.
Fibreglass domes, 8.5 metres high, have been designed to shelter the
mountaintop repeaters. The domes are anchored to bedrock. A repeater station
usually has, in addition to an antenna system,
two or three transmitter/receiver
combinations and a mobile drop repeater. (A drop repeater is a repeater station
equipped for local termination of one or more circuits.)
Mountaintop repeaters have to be placed so that they serve the require
coverage area and are in a line-of-sight path to
the station from which they receive
the signal. Some repeaters also have other radio equipment installed.
Low-power television
stations (LPTV), or relay translator
stations, are also located at mountaintop sites. A translator is a
television receiver and low-power transmitter which receives television signals on one channel and retransmits them
on another channel to areas which cannot receive the direct signals.
In north central B.C., one main TV station serves the entire area by a system
of 35 low-power translators. Total coverage area - approximately 27,145 square kilometres - is believed to be one of the largest in
North America. The system reaches into the Alaskan panhandle to provide
the only available television to our
American neighbours in Ketchikan,
Alaska.
Translators are designed for serving small communities where costs
of installation and maintenance are important factors. Funds in some of the smaller
community LPTV systems are limited. However, this department has attempted
to assist applicants in arranging for licensing.
Some rugged and reliable
translator units can operate under extreme
conditions with little or no deterioration for a long time and require minimum
servicing. Some units, excluding power supply,
weigh as little as 5.5 kg and operate with good linearity with power variation from 15 to 30 volts. Power is
usually supplied by batteries or propane lasting three to six months.
Inspecting mountaintop
repeaters can be an expensive undertaking
and is therefore scheduled to coincide with regular maintenance tours.
Occasionally, for the lower sites, our
inspectors hike into the site on foot.
This assignment is usually given to the one who requires exercise the most. As you can see,
we believe in Participaction.
Jack Anderson, Prince
Rupert District Manager
Ian Rutherford, Whitehorse
District Manager

1976
Les répéteurs des Rocheuses
par
Jack Anderson,
chef du district de Prince Rupert
par
Ian Rutherford, chef du
district de Whitehorse.

Les répéteurs
sont
protégés par des
cloches
en fibre de verre mesurant
8,5
mètres
de haut. Certains de ces répéteurs ne sont
accessibles que par hélicoptère (Photo:
B.C Hydro)
|
Les télécommunications se heurtent,
dans chaque région du Canada, à des problèmes de nature différente. En Colombie
britannique et au Yukon, ce sont les montagnes qui font obstacle à la transmission.
On est maintenant
en mesure d'assurer les télécommunications
de part et d'autre des Rocheuses grâce au développement de répéteurs
VHF,
qui captent
les signaux de la radio et de la télévision et les retransmettent aux
postes récepteurs situés hors de portée de la station émettrice.
Les stations de
répéteurs sont situées au sommet de hautes montagnes souvent accessibles
uniquement par hélicoptère. Elles sont équipées d'un matériel léger et compact, conçu en fonction non seulement de la
situation géographique des stations
mais aussi des conditions météorologiques très variables à haute altitude. La température fluctue de 30 °C à -60 °C et le vent y souffle parfois avec la force d'un ouragan. La neige et la
glace qui s'accumulent sur les antennes et les appareils soumettent le matériel à dure épreuve.
Quelques-unes des stations que la Direction
des parcs nationaux du Canada se propose d'ériger dans le parc de Kluane seront
construites sur des montagnes qui comptent parmi les plus élevées au Canada,
soit le mont Logan (6 050 m), le mont Saint-Élias (5 485 m) et le mont Vancouver (4 785 m).
Pour éviter les
pannes et le déplacement extrêmement coûteux
de l'équipe d'entretien, on ne fera appel qu'aux matériaux les plus résistants
pour la construction de ces stations. L'électricité est fournie par une
trentaine de piles de 2 000 ampères-heures
chacune, et d'une durée de vie utile de trois à cinq ans.
Pour protéger les stations de cime des éléments, on les couvrira de cloches en
fibre de verre de 8,5 m de hauteur qui seront
ancrées dans le roc. En plus des antennes, on prévoit équiper les stations de répéteurs de
deux ou trois émetteurs-récepteurs et d'un
poste-répéteur mobile pour usage
local.
Il faut placer la station de répéteurs pour qu'elle soit en visibilité directe
avec celle dont elle relaie les signaux et qu'elle puisse
servir le territoire prévu. Certaines d'entre elles comprendront de l'équipement radio supplémentaire.
On place également
au faîte des montagnes les stations de télévision à faible puissance et les postes répéteurs-convertisseurs. Un répéteurconvertisseur
est un récepteur de télévision doublé d'un émetteur
à faible puissance qui capte les signaux de télévision d'un canal pour les
retransmettre sur un autre canal là où la réception directe
des signaux est impossible.
C'est ainsi qu'au nord de la Colombie britannique, une
station de télévision dessert une vaste région de quelque 27 145 Km2 par le biais de 35 stations de
répéteurs-convertisseurs à faible puissance. Cette zone de diffusion, peut-être
la plus étendue en Amérique du Nord, englobe l'enclave alaskienne où la population de la région de Ketchican
ne pourrait
bénéficier autrement de la télévision.
Ces postes
répéteurs-convertisseurs sont conçus en
fonction des besoins des petites agglomérations qui ne sont pas en mesure de
couvrir les frais d'une installation plus élaborée. Dans le passé, les
exploitants locaux de ces réseaux à relais ont reçu l'appui du ministère
des Communications quand il s'est agi pour
eux d'accomplir les démarches nécessaires à l'obtention d'une licence.
Grâce à leur solide
construction, certains de ces postes
répéteursconvertisseurs peuvent fonctionner très longtemps et avec un minimum d'entretien.
L'électricité leur est fournie en général par des accumulateurs ou par un groupe
électrogène au propane qui rendent ces postes
autonomes pendant trois à six mois.
L'inspection des stations de répéteurs en montagne est une opération fort
coûteuse que l'on combine pour cette raison avec les
tournées périodiques d'entretien.
À l'occasion, nos
inspecteurs se rendent à pied aux stations
les plus accessibles. La mission est alors confiée à celui d'entre eux qui
semble avoir le plus besoin d'exercice. C'est une manière comme une autre de
pratiquer la « participaction ».
Jack Anderson,
chef du district de Prince Rupert
Ian Rutherford, chef du
district de Whitehorse
|