(French text follows English text  -  Texte en français suit le texte en anglais)

 

1975

Olympics strain crowded spectrum

 

 

We seem to be picking up "Strauss"!

 

Putting on such a huge spectacular as the Olympic Games requires instant, reliable and many communications systems. Security forces, TV and radio broadcasters, officials of the games, even construction workers are all putting a heavier strain than usual on already crowded parts of the radio frequency spectrum.

 

Maps and charts in the Montréal regional office of the Department of Communications look like they've had a case of multi-colored measles. Pins in different colors spot the maps, showing where and who are the users.

 

In a recent interview with 60 Days, Jacques Bourassa, regional coordinator, authorization, and Pierre Roy, regional advisor, both of the operations branch in the Montréal office describe the demands on the spectrum by the Olympics and how they are being met.

 

Roy: The Olympic organizing committee (COJO) has, in effect, the use of two telecommunications systems. The first one, in the VHF band, is used for transportation. It is divided into four channels: one duplex and three simplex. The Montreal installations will be located in Place Ville Marie. The channels are allocated in the following manner: one for the transportation of officials, two for the transportation of athletes, and one for medical services. There are, altogether, 750 vehicles: buses, minibuses, limousines, etc. Two mobile unit channels have been allotted for the timing of events.

 

If we have found it necessary to use two systems, it is because we could not give COJO a sufficient number of VHF frequencies. Hence the UHF supplement.

 

Bourassa: It is quite true that the requirements are far greater than under normal circumstances. And this explains why we had to resort to new frequencies.

 

Roy:The UHF network is mostly made up of mobile transmitting and receiving units, which will be used where the various events are taking place. It includes 17 channels. Four of them are so-called "regional" ones. One will be used by the officials, another one will be reserved for emergencies, a third one is reserved for "all purpose radio" and the last one will go to "special services". The main operational points will be located on Mount Royal from which they will beam their signals to all the Olympic locations in Montreal. The "special services" channel will connect a large number of walkie-talkies. Furthermore, the UHF channels will be set aside for walkie-talkies. Six other channels will be allocated for specific locations such as the Forum, the Olympic pool, Notre-Dame Island. COJO will request, on behalf of the ABC network, licences for one duplex and one simplex channel.

 

Other systems will be installed for the Olympic Radio and Television Organization (ORTO)). They will be VHF frequencies for auxiliary radio broad­casting services and microwaves for television. Two systems will be installed in the Notre Dame Island basin for rowing events. Finally two micro­wave systems will make it possible to use the television cameras mounted on jeeps for track events.

 

Bell Canada will provide the micro­wave connections for the eight to 12 television channels to be used by COJO and ORTO. Bourassa: Before allocating a frequency, we perform a technical analysis in order to avoid overlaps. We use computers for that purpose and also we can be practically certain that there will be no jamming or interference. Pierre Vachon does this kind of analysis for the Montreal district.

 

At the international level the only question to be dealt with, as far as we are concerned, involves coordination of frequencies with the Americans since Montreal is within the coordination zone stretching 75 miles on both sides of the border. Only a minimum number of changes have had to be made because of problems of frequency incompatibility. Pierre Roy, Gilles Migneault and I have taken part in many of the meetings of the COJO and of ORTO. We cooperate with them in a consulting capacity to plan the telecommunication systems they will eventually require. In any event we always take part in the meetings of the committees responsible for telecommunication matters which include our department, COJO, ORTO, Bell Canada, Telesat Canada, the Canadian Overseas Telecommunication Corporation, the CBC and CP Telecommunications.

 

The radio installations for the Games have already received full authorization for Montreal as well as Kingston. But we are still waiting for a few requests for microwave licences. As far as the rest is concerned, almost everything is completed. If there is any delay, it won't be in radio systems.

 

 

1975

Les Jeux olympiques, grands consommateurs de fréquences

 

 

Ma foi, mais c'est du Strauss qu'on entend!

 

Un  spectacle aussi imposant que les Jeux olympiques exige des réseaux de télécommunication nombreux et fiables. Agents de la sûreté, radiodif­fuseurs, organisateurs, voire ouvriers du bâtiment, mettent à contribution des zones du spectre des fréquences déjà largement exploitées.

Au bureau montréalais du ministère, cartes et graphiques semblent atteints d'une singulière éruption. lis sont par­semés d'épingles de couleurs variées localisant les utilisateurs.

 

Lors d'un entretien avec jour 60, Jacques Bourassa, coordonnateur régional à l'Autorisation, et Pierre Roy, conseiller régional, tous deux du ser­vice d'Exploitation, exposent les besoins des Jeux olympiques en fréquences et la façon dont on y pourvoit.

 

Roy : Le Comité organisateur des Jeux olympiques disposera, à vrai dire, de deux systèmes de télécommunica­tion. L'un, dans la bande VHF, est affecté au transport ; il comprend quatre voies : une duplex et trois simplex. Les installations pour Mon­tréal seront à la place Ville-Marie. La répartition des voies est la sui­vante : une pour le transport des administrateurs, deux pour le transport des athlètes et une pour les services médicaux. Les véhicules sont au nombre de 750 : autobus, minibus, grandes voitures ... Deux voies pour postes mobiles ont été attribuées au chronométrage.

 

Si deux systèmes ont été nécessaires, c'est que nous ne pouvions attribuer au COJO suffisamment de fréquences VHF. D'où l'appoint en UHF.

 

Bourassa : Il est vrai que les besoins sont beaucoup plus grands qu'en temps ordinaire, nécessitant de nouvelles fréquences. Roy : Le réseau UHF est surtout composé d'émetteurs et de récepteurs portatifs dont on se sert à l'emplace­ment même des compétitions. Il com­prend 17 voies. Quatre sont dites « régionales ». L'une doit servir aux administrateurs du COJO ; une autre à l' « urgence » ; une troisième est des­tinée à la « radio générale » ; enfin, la dernière sera à l'usage des .< ser­vices spéciaux ». Les principales bases, établies au mont Royal, pour­ront rayonner sur tous les emplace­ments olympiques de Montréal. La voie des services spéciaux reliera une mul­titude de combinés portatifs (walkie­talkie). Deux voies UHF seront en outre réservées à des combinés portatifs. Six autres sont affectées à des points déterminés des Jeux, notamment au Forum, à la piscine olympique, à l'Île Notre-Dame. Le COJO doit demander, à l'intention de l'American Broadcast­ing Corporation, des licences pour une voie duplex et une voie simplex.

 

D'autres systèmes seront installés pour l'ORTO (Organisme de radio­télévision des Olympiques). Il s'agira de fréquences VHF pour les services auxiliaires de radiodiffusion et de micro-ondes pour la télévision. Deux systèmes sont montés au bassin de l'Île Notre-Dame pour les épreuves de kayac et pour les épreuves de cano­tage. Ajoutons que des systèmes de micro-ondes permettront de relayer deux caméras de télévision montées sur jeeps affectées aux courses.

 

La société Bell Canada assurera les liaisons micro-ondes pour les huit à douze canaux de télévision dont se serviront le COJO et l'ORTO. Bourassa : Avant d'attribuer une fréquence, nous effectuons une étude technique afin d'éviter les incompa­tibilités ; nous nous servons d'ordina­teurs pour ce travail. Ainsi, nous som­mes normalement certains que l'utilisa­tion des fréquences ne sera pas cause de brouillage. Pierre Vachon fait les études de compatibilité pour le district de Montréal.

 

Sur le plan international, le seul point à mentionner, quant à nous, concerne la coordination des fréquences avec les États-Unis, étant donné que Mon­tréal est située à l'intérieur de la zone de coordination établie à 120 kilo­mètres de chaque côté de la frontière. Nous n'avons dû revenir que sur un petit nombre de décisions, pour cause d'incompatibilité. Pierre Roy, Gilles Migneault et moi avons pris part à nombre de réunions du COJO et de l'ORTO ; nous accordons notre concours à titre consultatif pour la planification des systèmes de télé­communication dont ces organismes prévoyaient avoir besoin. D'ailleurs, nous prenons toujours part aux réu­nions des comités chargés des ques­tions de télécommunication ; y étaient aussi représentés, outre le COJO et l'ORTO, la Bell Canada, Télésat Canada, la Société canadienne des télécommunications transmarines, Radio-Canada et les Télécommu­nications CP.

Les installations radio nécessaires aux Jeux olympiques sont déjà com­plètement autorisées pour Montréal et pour Kingston. Mais nous attendons encore quelques demandes de licen­ces pour micro-ondes. Quant au reste, presque tout est déjà fait. S'il y avait retard, ce ne serait pas pour les systèmes de radio.

 

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