Jean Bousquet

 

 

 

 

Adaptée d'une correspondance personnelle - Janvier 2009


Enrôlé dans l'Aviation Royale du Canada en Aout 1949,  j'ai été envoyé à St. Thomas en Ontario pour 3 mois d'entrainement aux fameuses manœuvres ( la 'drill' ) et par la suite, ce fut Clinton, Ont. pour une formation de base en électronique  (en anglais svp) au ' Radar and Communication School ' ,  cours d'une durée de 6 mois.

 

Ensuite, à Trenton et un cours d'anglais de trois mois. De là, j'ai été  envoyé à St. Hubert pour du "contact training" sur les avions "Sabre". Le seul équipement dont nous avions à s'occuper sur cet avion était un appareil radar IFF ( Identification Friend or Foe) On en faisait l'entretien sur place ou dans l'atelier. J'y suis demeuré six mois.

 

A l'automne 52, j'ai été transféré à Grostenquin, France pour un an. C'était une nouvelle base "Number 1 Fighter Wing". Le site devait être prêt à recevoir le personnel, mais à notre
arrivée, il n'y avait qu'un hangar de construit  alors que quatre étaient prévus, le site n'était certainement pas prêt à recevoir le personnel de soutien. Enfin, il a fallu que nous nous mettions à la tâche. Le temps est passé assez vite quand même. 

 

Je suis revenu au Canada à l'automne 53 et été posté à Greenwood, N.E. J'ai œuvré en tant que technicien-radar sur les avions Lancaster, P2V7 et , pendant les dernières années sur le Argus.

 

L'ouvrage consistait a faire des D.I. (daily inspections) au retour de leur journée de vol. L'équipe volante inscrivait dans le 'log book' de l'avion concerné un rapport du fonctionnement des équipements durant l'envolée. C'était notre tâche de vérifier ce log book et y apporter les corrections si nécessaire. Si on ne pouvait rectifier le problème sur place, il fallait changer  l' appareil et refaire des essais pour confirmer son bon état et sa fiabilité . La pièce défectueuse était retournée à l'atelier pour réparations. On alternait entre le ' Flight line ' et l'atelier à tous les trois mois.

 

Après 8 ans à Greenwood, j'ai été muté à Ottawa  au ' Air Material Command'  et j'y suis resté pour un autre ans. Le travail consistait à s'approvisionner en matériel électronique et de pièces de rechange pour les avions militaires. De plus, si une station militaire avait un problème technique avec les appareils, on pouvait être envoyé sur place en tant que Technicien spécial  pour résoudre le problème ( comme on dirait aujourd'hui "la problématique") .

 

A la fin de mon séjour a Ottawa, j'ai été de nouveau  transféré à St Hubert d'où j'ai pris ma retraite des Forces Armées. J'ai bien aime le temps passé au Service Militaire.

 

Le temps passé au Ministère des Communications a aussi été très "challenging", très intéressant et diversifié.

 

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